Au Japon, les feuilles de thé vert japonais passent à la vapeur d’eau pendant quelques secondes afin de préserver les composantes d’origine et éviter leur fermentation. Les opérations classiques de « flétrissage » sont dénommées « massage » en japonais. Pas moins de 6 opérations successives de massage-dessiccation sont pratiquées avec tout le savoir-faire et le perfectionnisme des Japonais, et diminuent progressivement le taux d’humidité des feuilles.
De plus, au Japon, le thé vert est un mode de préparation quasiment exclusif (très peu de thés sont produits différemment). Nous n’y retrouverons donc pas de thé noir par exemple. En Chine et en Inde, on torréfie le thé vert en le faisant rôtir dans des grandes cuves métalliques de type Wok. Beaucoup de thés chinois intègrent une fermentation dans leur fabrication, comme le très célèbre Pu-Erh Chinois.
Ainsi, au Japon, les saveurs recherchées seront des saveurs herbacées et marines, rafraîchissantes à la dégustation du thé. Tandis qu’en Chine, les saveurs recherchées seront plutôt celles des fruits secs ou des fèves torréfiées. La préparation de l’infusion est également différente : le thé vert japonais s’infuse très peu (1 à 2 minutes d’infusion maximum) tandis que les thés Chinois seront des thés que l’on fera infuser longtemps. En Inde, on le déguste avec des épices type masala, comme le fameux Tchaï que l’on connaît bien.